Une jeune femme est décédée mardi 22 juillet sur le sentier du Rorota, à Rémire-Montjoly, victime de la chute d’un arbre. L’émotion est vive.
La tragédie s’est produite ce mardi 22 juillet 2025, sur le sentier du Rorota, à Rémire-Montjoly. Une jeune femme a perdu la vie après la chute d’un arbre alors qu’elle se trouvait sur ce lieu de randonnée prisé.
Dans un communiqué publié le jour même, la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) a exprimé « sa profonde tristesse » face à cet événement dramatique. « La CTG adresse ses sincères condoléances à la famille et aux proches de la victime », peut-on y lire.
La collectivité rappelle que le Rorota, dont elle assure la gestion, « est un site très fréquenté » sur lequel elle réalise « régulièrement des visites techniques de surveillance et d’entretien du sentier ». Toutefois, elle souligne que « le site reste cependant un site naturel soumis à des aléas propres au milieu forestier ».
De son côté, la commune de Rémire-Montjoly a fait part de son émotion. Dans un message signé du maire Claude Plénet, on peut lire : « C’est avec émoi et tristesse que le Maire de la ville de Rémire-Montjoly […] a appris le décès d’une jeune femme, provoqué par la chute d’un arbre sur le sentier du Rorota ».
Fermeture du site et vigilance renforcée
À la suite de ce drame, les autorités ont pris des mesures immédiates. Le sentier du Rorota a été temporairement fermé au public par précaution.
La CTG, tout en réaffirmant « son engagement à favoriser l’accès aux espaces naturels à travers sa politique de randonnée », appelle « chacun à la plus grande prudence lors de leurs déplacements en milieu forestier, particulièrement en période humide ou après des épisodes météorologiques intenses ».
Même recommandation du côté de la municipalité qui, face à un « contexte météorologique incertain », invite la population à « faire preuve de la plus grande prudence sur les sentiers ».
Dans ce moment de deuil, les élus municipaux ont adressé « leurs condoléances attristées à sa famille et ses proches ». Ils ont également exprimé leur solidarité envers « la communauté militaire qui pleure la perte de l’un des siens ».
Ce drame vient rappeler que la beauté des paysages guyanais s’accompagne aussi de dangers naturels, qu’aucune mesure ne peut totalement prévenir.