Renforcement de la sécurité dans les lycées, investissements massifs pour l’eau et les déchets : la rencontre entre Ary Chalus et Thierry Devimeux marque une étape clé pour l’avenir de l’archipel.
Le président du Conseil régional de Guadeloupe, Ary Chalus, et le préfet Thierry Devimeux se sont réunis le 13 octobre 2025 pour faire le point sur plusieurs dossiers jugés essentiels, selon un communiqué de la Région. Au cœur de leurs échanges : la sécurité, la gestion de l’eau et des déchets, la situation économique et la relance agricole.
Sécurité renforcée dans les lycées
Face aux préoccupations croissantes en matière de sécurité scolaire, l’État et la Région ont décidé « d’accélérer l’installation de portiques de détection de métaux et la modernisation des clôtures » dans les lycées, afin de mieux protéger élèves et personnels. La question de la vidéo-protection a également été abordée : cinq communes bénéficient déjà d’un financement partagé à hauteur de 50 % par l’État et 20 % par la Région.
Eau et environnement : des investissements massifs
Sur le plan environnemental, les deux institutions ont confirmé un soutien renforcé au Syndicat Mixte de Gestion de l’Eau et de l’Assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG), qui recevra 44 millions d’euros du FEDER pour financer 32 opérations d’investissement. La Région apportera en parallèle 20 millions d’euros supplémentaires pour des projets complémentaires. Ces engagements visent, selon la collectivité, à « améliorer durablement la gestion de l’eau sur l’ensemble du territoire ».
Concernant les déchets, les syndicats Sinnoval et Syvade ont déposé leurs projets d’investissement FEDER pour de nouvelles unités de traitement. La Région indique que ces démarches doivent permettre d’accélérer la modernisation de la filière et de réduire la dépendance de l’archipel aux exportations de déchets.
Situation économique et relance agricole
Sur le front économique, la situation de la carrière de Deshaies a également été évoquée. Ary Chalus a souligné « l’urgence d’une solution avec l’État » face à la fermeture du site, qui menace directement l’activité du BTP et, plus largement, « l’économie guadeloupéenne ». Un rapport sur les impacts environnementaux est en cours de finalisation.
Enfin, le président de Région a réitéré sa demande pour que la collectivité soit davantage associée à la gestion du POSEI (Programme d’Options Spécifiques à l’Éloignement et à l’Insularité), afin de « soutenir un développement agricole durable et adapté aux réalités locales ».
Cette réunion, conclut la Région, illustre « la qualité du partenariat entre l’État et la collectivité ». Ensemble, les deux institutions affirment leur volonté de répondre « aux défis spécifiques de l’archipel » en matière de sécurité, d’environnement et d’infrastructures, pour garantir « un avenir plus sûr, plus durable et plus prospère pour l’ensemble de la population guadeloupéenne ».








