En 2024, la Guadeloupe a accueilli 285 escales de croisière, injectant 46 millions d’euros dans l’économie locale. En Martinique, la saison 2024-2025 a franchi le seuil de 450 000 passagers croisiéristes, un record historique selon le Grand Port Maritime. Mais derrière ces chiffres flatteurs se cache une réalité économique plus nuancée : un passager de croisière dépense entre 37 et 140 dollars par escale, contre plus de 1 600 dollars pour un touriste de séjour. Cette asymétrie interroge le modèle touristique ultramarin, tiraillé entre l’attractivité immédiate des paquebots géants et les faibles retombées pour l’économie locale.
Une fiscalité adaptée, mais complexe
Le secteur de la croisière dans les Antilles bénéficie d’un cadre fiscal spécifique. Depuis le 8 février 2024, un dispositif expérimental de ventes hors taxes aux croisiéristes est en vigueur en Guadeloupe et en Martinique, jusqu’au 31 décembre 2026. Les vendeurs agréés de certaines communes (Pointe-à-Pitre, Basse-Terre, Deshaies, Saint-Louis et Terre-de-Haut en Guadeloupe ; Fort-de-France, Les Anses d’Arlet, Le Marin, Les Trois-Îlets et Saint-Pierre en Martinique) peuvent proposer des produits détaxés d’octroi de mer, de TVA et d’accises.
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