À la suite de l’agression survenue le 30 septembre au lycée Delgrès du Moule, la préfecture de Guadeloupe et les autorités judiciaires ont annoncé le 3 octobre dernier, des mesures pour protéger élèves et personnels et restaurer un climat serein.
Une réunion d’urgence pour la prévention de la violence scolaire
Échanger sur la sécurité et la prévention de la violence scolaire. Tel était l’objectif de la réunion d’état-major convoquée le 3 octobre par le préfet de la région Guadeloupe et les procureurs de la République de Pointe-à-Pitre et de Basse-Terre, en présence du recteur de l’académie, des représentants du conseil départemental, du conseil régional et des forces de sécurité intérieure. Selon la préfecture, cette rencontre a permis d’adopter « des mesures concrètes pour renforcer la protection des élèves et personnels ».
Une agression qui a choqué la communauté éducative
Le 30 septembre, une agression entre deux lycéens avait profondément choqué la communauté éducative. Selon RCI Guadeloupe, un élève du lycée professionnel Louis-Delgrès avait été « blessé à l’arme blanche par un camarade », avant d’être hospitalisé. L’auteur présumé a depuis été interpellé et mis en examen pour tentative de meurtre, précise la même source.
Des mesures concrètes pour les établissements
Face à cet événement, les autorités ont annoncé un plan d’action articulé autour de plusieurs priorités. Le communiqué de la préfecture indique que « les contrôles des forces de l’ordre à l’intérieur et aux abords des établissements scolaires » seront renforcés, en lien avec la police nationale et la gendarmerie. Il précise également que « la sécurisation prioritaire des établissements identifiés comme les plus exposés à la délinquance » sera mise en œuvre avec les collectivités concernées.
Renforcer la coordination entre les acteurs
Un autre axe fort concerne la coordination entre services : l’État annonce vouloir « améliorer les échanges d’informations entre les forces de sécurité et le Rectorat afin d’assurer une réaction rapide et efficace en cas de situation de harcèlement ». Les maires seront également davantage associés « dans les dispositifs de prévention de la délinquance autour des écoles », notamment via les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance.
« L’école de la République doit demeurer un sanctuaire de savoirs, de respect et de sécurité », ont déclaré conjointement le préfet, les procureurs et le recteur.
La préfecture souligne enfin que « la mobilisation de tous – services de l’État, collectivités locales, communauté éducative et parents – est essentielle pour garantir un environnement scolaire serein et protéger chaque élève ».








