Lors du congrès mondial de l’UICN, les sargasses ont été reconnues comme un enjeu environnemental global, grâce à la mobilisation des élus et scientifiques guadeloupéens.
Une reconnaissance mondiale
La Guadeloupe a franchi une étape décisive dans la lutte contre les sargasses. Réunie à Dubaï début septembre, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a adopté une motion reconnaissant les sargasses comme une problématique environnementale mondiale.
Cette décision est l’aboutissement d’un long travail mené par les élus locaux et les scientifiques de l’archipel, mobilisés depuis plusieurs années pour alerter la communauté internationale.
« C’est une victoire diplomatique pour la Guadeloupe et pour l’ensemble de la Caraïbe », s’est félicité Ary Chalus, président du conseil régional. « Nos territoires ne peuvent pas affronter seuls un phénomène qui dépasse nos frontières. L’UICN reconnaît désormais la nécessité d’une réponse collective. »
Un enjeu scientifique et économique
La motion, portée par la délégation guadeloupéenne, souligne les conséquences majeures des échouages massifs sur la biodiversité, la santé publique et l’économie des territoires concernés. Elle appelle à renforcer la coopération internationale, à financer la recherche scientifique et à développer des solutions de gestion durable.
Pour les chercheurs, cette reconnaissance ouvre la voie à de nouvelles collaborations.
« Nous allons pouvoir accéder à des financements et mutualiser les recherches avec d’autres pays confrontés au même problème », explique le professeur Frédéric Ménard, océanographe.
Du côté économique, les professionnels du tourisme et de la pêche espèrent que cette dynamique permettra de limiter les impacts des échouages récurrents, évalués à plusieurs dizaines de millions d’euros par an.
La motion de l’UICN marque une étape symbolique et pratique. Elle inscrit la Guadeloupe au cœur d’une mobilisation mondiale contre un fléau qui n’épargne aucune côte de la Caraïbe.
			
    	
			







							
							