Perçu sur les produits importés et, dans certains cas, sur les productions locales, l’octroi de mer est un impôt spécifique aux départements et régions d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte). Héritier d’une longue tradition fiscale coloniale, il constitue aujourd’hui une ressource essentielle pour les finances des collectivités ultramarines. Cependant, cet impôt qui renchérit les prix suscite un vif débat. Est-il un levier nécessaire pour maintenir l’équilibre économique local, ou au contraire un frein à la compétitivité et au développement des entreprises ultramarines ?
Qu’est-ce que l’octroi de mer ?
C’est un impôt indirect spécifique aux départements et régions d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte). Institué dès le XVIIᵉ siècle à l’époque coloniale, ce régime de taxation visait initialement à financer les dépenses locales. Le principe consistait à prélever des droits sur les marchandises importées dans les ports ultramarins. Sa persistance et son adaptation au fil des siècles témoignent de son rôle central dans l’équilibre économique et budgétaire de ces territoires. À titre de rappel, les régions d’outre-mer sont généralement marquées par un isolement géographique et une forte dépendance aux importations.
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