Une opération menée par l’État a permis de démolir treize habitations informelles dans le secteur de Morne Coco, touchant une quarantaine de personnes.
Les services de l’État en Guyane ont procédé vendredi 26 septembre à la démolition de treize constructions illégales situées dans le secteur de Morne Coco à Rémire-Montjoly. L’opération, menée sous l’autorité du préfet, s’est déroulée en collaboration avec les services municipaux et avec l’appui de la gendarmerie nationale.
Un cadre légal strict
Cette intervention s’appuie sur l’article 11-1 de la loi du 23 juin 2011 relative aux quartiers d’habitat informel et à la lutte contre l’habitat indigne. Les constructions visées avaient été édifiées sans autorisation sur un terrain appartenant à la Collectivité territoriale de Guyane.
Ces habitations précaires abritaient environ quarante personnes vivant dans des conditions exposant leur santé et leur sécurité à des risques importants, selon les autorités.
Un accompagnement social préalable
Avant de procéder aux démolitions, les services de l’État ont mis en place un accompagnement social pour les familles concernées. Des solutions d’hébergement adaptées leur ont été proposées, permettant selon la préfecture “un déroulement harmonieux de l’opération, tout en veillant à respecter les besoins des personnes touchées”.
Une politique affirmée
Par cette opération, l’État réaffirme sa “détermination à lutter contre l’habitat illégal” en Guyane, territoire où la question de l’habitat informel constitue un enjeu majeur face à la pression démographique et aux difficultés d’accès au logement légal.
L’intervention de Rémire-Montjoly s’inscrit dans une politique plus large de lutte contre l’habitat précaire, qui nécessite un équilibre entre fermeté réglementaire et accompagnement social des populations les plus vulnérables.

			
    	
			







							
							