Quatre-vingt-dix pour cent du fret maritime entre l’Europe du Nord et les Antilles, hors carburants, est couvert par la compagnie CMA-CGM. Cette domination d’un acteur unique, couplée à des coûts logistiques structurellement élevés, pèse lourdement sur les prix à la consommation en Guadeloupe, Martinique et Guyane. Le transport maritime peut représenter jusqu’à 15 % du prix de vente des produits importés aux Antilles. Dans un contexte de dépendance quasi-totale aux importations, le fret devient un maillon stratégique, mais aussi un goulet d’étranglement économique.
Une dépendance structurelle aux importations
Les économies ultramarines reposent massivement sur les importations. En Guadeloupe et en Martinique, plus de 80 % des biens de consommation courante proviennent de l’extérieur. La production locale reste limitée à quelques secteurs (banane, canne à sucre, rhum, fruits et légumes), insuffisants pour couvrir les besoins de la population.
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