En Guadeloupe, 9 000 hectares de terres enregistrées devraient être mises en production pour permettre l’installation de 450 jeunes agriculteurs en attente. En Guyane, le prix moyen du foncier agricole a atteint 20 550 euros par hectare, un niveau jugé problématique par les professionnels. Ces chiffres illustrent la crise du foncier agricole dans les Antilles et en Guyane : des terres disponibles mais sous-exploitées, des prix dissuasifs, un statut du fermage largement méconnu ou contourné, et des outils de régulation hérités des années 1960 devenus obsolètes.
Des terres agricoles rares et sous tension
Les départements d’outre-mer connaissent une pression foncière particulière. L’espace disponible y est limité par la géographie (insularité pour les Antilles, forêt dense pour la Guyane), et les usages concurrents se multiplient : urbanisation, tourisme, infrastructures, zones protégées. Résultat : les terres agricoles reculent, fragmentées, détournées ou laissées à l’abandon.
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