La Guadeloupe, la Martinique et la Guyane font partie du territoire douanier de l’Union européenne, mais sont considérées sur le plan fiscal comme des territoires tiers, y compris dans leurs relations avec la métropole. Cette particularité juridique, héritée de l’histoire coloniale et des accords européens, structure l’ensemble du régime douanier ultramarin : franchise limitée pour les voyageurs, perception de l’octroi de mer par la douane, statut dérogatoire pour Saint-Martin et Saint-Barthélemy, contrôles renforcés face aux trafics. Mais dans un contexte de moyens limités et de pression croissante du trafic de stupéfiants, les services douaniers ultramarins peinent à assurer pleinement leurs missions.
Un statut fiscal hybride : dans l’UE, mais traités comme des tiers
Le paradoxe du statut fiscal des départements d’outre-mer tient à cette double appartenance. Sur le plan douanier, les DROM font partie du territoire européen : les marchandises circulent librement entre eux et les autres pays de l’Union, sans formalités douanières classiques. Mais sur le plan fiscal, ils sont traités comme des territoires extérieurs à l’UE, ce qui autorise l’application de taxes spécifiques comme l’octroi de mer, incompatibles avec les règles du marché unique européen.
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