En 2024, la Martinique a produit 17,1 millions de litres de rhum à 55°, en baisse de 8 % par rapport à l’année précédente. La production de sucre s’est effondrée de 36 %, passant de 1 034 tonnes en 2023 à 660 tonnes en 2024, victime de conditions climatiques exceptionnellement défavorables. Le dernier trimestre 2024 a vu les ventes de rhum chuter de 20 % en moyenne, atteignant 80 % sur certains sites touristiques, conséquence directe des crises sociales et du contexte inflationniste. Ces chiffres illustrent la fragilité d’une filière stratégique pour les économies antillaises, soumise à des quotas d’exportation stricts, à une concurrence internationale féroce, et aux aléas climatiques croissants.
Le contingent tarifaire : 153 000 hectolitres d’alcool pur pour tout l’outre-mer
La France bénéficie d’une dérogation européenne lui permettant d’appliquer un taux réduit de droits d’accises sur le rhum traditionnel d’outre-mer exporté vers la métropole. Ce régime dérogatoire, autorisé par le Conseil de l’Union européenne et la Commission européenne, limite la réduction à 50 % du droit d’accise normal applicable en France, et plafonne le volume éligible à 153 000 hectolitres d’alcool pur (HAP) par an.
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