Un comité de pilotage s’est réuni au Marin pour faire le point sur la lutte contre les chiens errants et divagants. La préfecture présente un plan d’action structuré autour de quatre axes.
Un constat alarmant
« Jeudi après-midi, à la sous-préfecture du Marin, Bastien Mérot, sous-préfet du Marin, présidait (…) le Copil sur la lutte contre la prédation des chiens errants et divagants », indiquait la préfecture de Martinique le 18 septembre.
Cette réunion a permis de dresser « un point d’étape du plan d’action initié lors du précédent Copil », avant un temps d’échanges entre acteurs institutionnels, éleveurs et associations.
« Les éleveurs sont confrontés à la menace croissante des attaques de chiens errants et divagants, entraînant des pertes qui fragilisent la viabilité de leurs exploitations », rappelait la préfecture dans un communiqué daté du même jour.
Un plan d’action en quatre axes
- Capturer les animaux errants et renforcer les moyens de gestion
- Réguler par la sensibilisation et la sanction des propriétaires
- Protéger les troupeaux grâce à des solutions traditionnelles et innovantes
- Accompagner les éleveurs par un suivi et une meilleure coordination des acteurs
Un cadre légal et collectif
Ces orientations s’appuient « sur un cadre légal clair », visant à « renforcer l’implication des propriétaires de chiens, tout en mobilisant les collectivités (le maire étant premier responsable de cette lutte), les services de l’État, les services vétérinaires, la chambre d’agriculture et les associations de protection animale ».
Le plan s’inscrit dans une démarche à la fois préventive et répressive. La préfecture souligne que « la programmation d’opérations “coup de poing” avec les villes de Martinique illustre cette démarche concertée ».
Un équilibre délicat
L’équilibre entre protection des troupeaux et respect de l’animal est au cœur de l’action publique. L’objectif est « de concilier la protection de l’élevage local, indispensable à la sécurité alimentaire, avec le respect du bien-être animal, dans une dynamique collective et durable ».








