Depuis le 15 février 2025, les entreprises qui réalisent des dépenses de recherche et développement en Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion ou Mayotte bénéficient d’un crédit d’impôt recherche (CIR) à taux majoré : 50 % des dépenses éligibles, contre 30 % en métropole. Cet avantage fiscal, inscrit dans la loi de finances pour 2025, vise à stimuler l’innovation dans des territoires pénalisés par l’éloignement, le manque de chercheurs qualifiés et la faiblesse des écosystèmes scientifiques. Mais au-delà du taux attractif, la question demeure : le CIR outre-mer produit-il réellement les effets attendus sur le développement économique local ?
Un taux majoré de 50 % pour compenser les handicaps structurels
Le crédit d’impôt recherche permet aux entreprises de déduire de leur impôt sur les sociétés (ou sur le revenu pour les entreprises individuelles) une part des dépenses engagées en recherche et développement. En métropole, le taux s’établit à 30 % pour la tranche des dépenses inférieures à 100 millions d’euros, puis à 5 % au-delà. Dans les DROM, ce taux passe à 50 % pour les opérations réalisées localement, dans la même limite de 100 millions d’euros.
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