Lors de son déplacement en Guyane, Aurore Bergé a signé une convention à Cayenne pour simplifier le dépôt de plainte des victimes de violences conjugales directement à l’hôpital.
Venue en Guyane les 22 et 23 avril, la ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes et à la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a concrétisé un engagement fort : faciliter l’accès des victimes de violences conjugales à la justice. Son passage a été marqué par la signature d’une convention essentielle entre le centre hospitalier de Cayenne, les services de l’État, l’association Kaz Plurielles et les forces de l’ordre.
Porter plainte directement depuis l’hôpital
Désormais, à Cayenne, les victimes pourront déposer plainte directement depuis l’hôpital. Si elles arrivent aux urgences et que des faits de violences sont suspectés, un signalement est déclenché. La police ou la gendarmerie peut alors être appelée sur place pour recueillir la plainte, sans que la victime n’ait à quitter l’établissement. L’unité médico-judiciaire (UMJ) n’intervient qu’après une réquisition officielle, simplifiant ainsi les démarches et protégeant mieux les victimes.
Sur place, Aurore Bergé a insisté sur l’importance d’une mobilisation collective : « La lutte contre les violences faites aux femmes est une responsabilité collective », a-t-elle déclaré, rappelant que « la lutte contre les violences conjugales ne se joue pas seulement à Paris ou dans les grandes villes. Elle concerne toute la société, sur chaque territoire ».
Un dispositif amené à s’étendre
Ce nouveau dispositif vient renforcer un partenariat existant et devrait prochainement être étendu aux hôpitaux de Kourou et de Saint-Laurent-du-Maroni. Un progrès salué par les professionnels de santé et les associations, qui voient dans cette évolution une réponse concrète aux réalités du terrain.
Kaïs – redaction@cap-infos.fr